Jean-Pierre Lardy (URFIST de Lyon) définit la veille informationnelle comme "l'ensemble des stratégies mises en place pour rester informé, en y consacrant le moins d'effort possible et en utilisant des processus de signalement automatisés dont les flux RSS."
1. Pull (méthode traditionnelle) : l'utilisateur va chercher les informations, il va les "tirer" à lui. Si cette méthode permet d'écarter les résultats non pertinents elle est en revanche très lourde et très chronophage. Elle devient obsolète dans un environnement documentaire numérique avec des outils de recherche permettant d'automatiser sa veille.
2. Push : l'information est "poussée" automatiquement vers l'utilisateur en fonction de ses préférences et selon des critères qu'il a préétablis (profils). En automatisant sa veille, l'utilisateur bénéficie d'un considérable gain de temps tout en disposant d'une information actualisée. Pour éviter d'être parasité par une information peu ou non pertinente, il devra être particulièrement précis quant aux critères de sélection de sa veille.
Gare à l'infobésité !
Infobésité: "État résultant d'une information jugée trop abondante par rapport aux besoins ou aux capacités d'assimilation des utilisateurs" (GDT, 2005)
Choisissez bien les outils et les ressources que vous allez mobiliser pour effectuer votre veille informationnelle afin d'éviter la surcharge d'information. Trop d'information tue l'information !